Cheerleading

La défense du titre débute

Cette année, la formation de cheerleading tentera de mettre la main sur sa cinquième bannière de championne provinciale consécutive. Malgré les attentes élevées, le message est clair au sein des troupes, il ne faut pas s’ajouter de pression supplémentaire.

On ne veut pas se mettre de pression, a simplement admis la nouvelle entraîneure-chef de l’équipe coed Karolane Landry. On sait très bien ce qui a été fait dans le passé, mais si on pense seulement à ça, on risque de ne pas répéter les exploits. Il s’agit d’une nouvelle saison, d’une nouvelle équipe et on part à la conquête d’un nouveau championnat.

Il est vrai qu’il s’agit d’une nouvelle ère pour l’équipe de cheerleading qui comptera beaucoup de recrues dans sa formation. Il faut toutefois être bien clair, les entraîneures sont confiantes que tous les efforts déployés depuis le début du camp d’entraînement seront payants lors des compétitions.

On a environ cinq ou six anciennes qui sont revenues avec nous. Ce n’est pas par manque d’intérêt, mais bien parce qu’elles avaient terminé leurs études, a ajouté Karolane qui est également responsable du volet coed. Les sélections ont eu lieu les 10 et 12 juillet et dès la semaine suivante, on a débuté les entraînements. Maintenant, on a hâte de voir comment tout le monde va réagir en compétition.

Parmi les vétérantes qui sont de retour, les Bleus peuvent compter sur Cristina Fernandez-Londono qui a connu une saison de rêve l’an passé. En plus de la bannière provinciale, l’étudiante en traduction a également reçu le titre d’athlète par excellence de RSEQ et une place sur la première équipe d’étoiles.

Nouveauté

Cette saison, une nouveauté sera ajoutée aux chorégraphies des différentes équipes, alors qu’une section chant sera désormais obligatoire et des points y seront accordés par les juges.

Chaque université devra intégrer une section chant de 30 secondes à sa chorégraphie. Les athlètes devront apporter des objets, chanter, crier, bref réussir à divertir la foule et les juges. On se lance un peu dans le vide, car même les entraîneures on a jamais fait ça.

Il s’agit d’une bonne chose, car ailleurs dans le monde, ça fait partie de leur routine depuis longtemps. Lorsqu’on va décider de faire des compétitions à l’étranger, on ne sera plus obligé de modifier nos chorégraphies.

Menée par sa passion

Lorsque Karolane a décidé de prendre la relève d’Alexandra Brassard comme entraineure-chef des Carabins, elle savait que son horaire déjà très chargé allait se remplir davantage.

En plus de son emploi de rédactrice qu’elle occupe à temps plein, elle est en charge de quelques autres formations de cheerleading que les Carabins. Elle fait également partie de l’équipe de cheer volet gymnastique des Alouettes de Montréal.

Bref, la diplômée en journalisme de l’Université du Québec à Montréal est très occupée, mais la passion qu’elle détient pour son sport lui rend la vie facile.

J’ai toujours été une fille très organisée. Sur mes heures de dîner, je travaille pour les Carabins et en soirée je vais avec mes autres équipes. J’adore avoir plusieurs projets en même temps. C’est vraiment ma passion!

Preuve que la nouvelle pilote des Bleus vit pour sa discipline, elle s’envolera vers Winnipeg afin de participer au spectacle d’avant-match de la Coupe Grey dimanche.

Voici la définition d’une passionnée!