Louis-Mathieu Normandin, chez lui au CEPSUM
Montréal, le 2 mars 2015 – Après avoir terrorisé les défenses adverses au niveau collégial avec les Spartiates du Cégep du Vieux Montréal, le receveur Louis-Mathieu Normandin a choisi de demeurer chez lui. Il s'amène avec les Carabins avec le désir de représenter sa ville, Montréal.
Ayant grandi à quelques coins de rue du CEPSUM, il baigne depuis longtemps dans l'atmosphère qui entoure le campus de l'UdeM. « Quand j'étais jeune, je croisais toujours les étudiants qui allaient à l'université près de chez moi », se souvient-il.
Depuis janvier dernier, c'est maintenant à son tour de se rendre à l'école réputée de HEC Montréal pour poursuivre ses études en administration. « J'aime les mathématiques et à HEC Montréal, ça me permet de toucher à des domaines comme l'économie ou la finance. Il y a une belle ambiance sociale à l'école et jusqu'à présent, c'est très plaisant d'étudier là. »
Il connait également très bien le terrain de football du CEPSUM, puisque c'est là qu'il a joué ses matchs locaux avec les Spartiates lors des trois dernières saisons.
À l'aube du début du camp de printemps annuel de l'équipe, le receveur de 19 ans s'est déjà bien intégré au sein de l'équipe championne de la dernière Coupe Vanier. « Au départ, j'ai beaucoup d'affinités avec cette équipe, dit-il. Je m'entends super bien avec Gabriel (le quart-arrière Gabriel Cousineau), avec les receveurs. Je sens déjà un bel esprit de famille. J'ai toujours aimé l'ambiance autour de l'équipe au CEPSUM et j'ai vraiment hâte au camp. »
Redécouvrir Montréal
Selon lui, Louis-Mathieu Normandin a véritablement appris à découvrir sa ville lors de son passage chez les Spartiates, au centre-ville. « Montréal est une ville intéressante sur le plan social. Nous avons la chance de rencontrer plein de gens différents. Mais en plus du multiculturalisme, c'est une ville sportive », assure-t-il.
« Nous sommes contents de l'avoir au sein de notre équipe, affirme l'entraîneur-chef Danny Maciocia. C'est un joueur qui pourrait avoir un impact dès la prochaine saison. C'est sûr que lorsqu'il y a un bon étudiant-athlète comme lui près de chez nous, on veut le garder. Il possède les valeurs qui nous sont chères au sein de notre organisation. »
Louis-Mathieu Normandin, qui a soulevé le Bol d'Or avec les Spartiates en 2014, a suivi de près les matchs éliminatoires des Bleus l'an dernier. Il se rappelle notamment du décor dans lequel s'est joué le match pour l'obtention de la Coupe Uteck, la demi-finale canadienne, au CEPSUM.
« Il y a d'excellents fans de sport à Montréal, juge-t-il. Je l'ai vu lors des dernières séries des Carabins. Avec la montagne enneigée derrière le terrain en plus, c'était un beau panorama. J'aimerais vivre ce que l'édition 2014 a vécu. »
Une passion pour le football à la maison
Le football est un sujet de conversation qui revient à tous les jours au domicile familial. Son père est toujours un grand amateur et ses deux frères aiment aussi porter les épaulettes. Son aîné a joué une saison pour les Redmen de McGill. Son plus jeune frère suit présentement ses traces avec les Cactus du Collège Notre-Dame.
La recrue des Carabins a été initiée au football dès l'âge de sept ans avec les Hornets de Sun Youth. Avec eux, il a joué à plusieurs positions. Il a même rejoint les Cactus, au secondaire, au poste de quart-arrière. Il s'est converti en receveur la saison suivante et a connu beaucoup de succès.
Il a notamment gagné trois Bols d'or au niveau juvénile avec les Cactus. Ensuite, il a été choisi parmi les étoiles collégiales à deux reprises. Il a également fait partie de l'équipe canadienne qui a participé au championnat du monde junior au Koweït en 2014. Mais Normandin ne fait pas grand cas de ces honneurs. « Ça vient avec le travail, pas juste le talent », rappelle-t-il.
« C'est un receveur qui était parmi les plus redoutés l'an dernier au collégial, rappelle l'entraîneur des receveurs Danny Desriveaux. Il a plusieurs qualités athlétiques. Il est rapide, a de bonnes mains, un bon gabarit. Il veut toujours montrer le meilleur de lui-même sur le terrain. De plus, il est très travaillant. C'est un très bon étudiant autant en classe qu'au football. Il veut toujours apprendre. »
Louis-Mathieu Normandin et une quinzaine d'autres recrues franchiront une nouvelle étape importante de leur carrière cette semaine en sautant sur le terrain avec les Carabins pour la première fois lors du camp de printemps de l'équipe.
Source : Mathieu Dauphinais, agent d’information sportive