Une machine à motivation

Même s’il reste encore quelques petits amas de neige sur le gazon synthétique du stade du CEPSUM, dans quelques jours, environ 80 joueurs fouleront le terrain afin de prendre part au camp printanier de l’équipe. Il s’agit d’un moment que les athlètes attendent avec impatience après un hiver complet d’entraînement en salle.

Avec l’arrivée récente des températures plus clémentes, la fin de session et le camp qui arrive à grands pas, les joueurs ont vu leur charge de travail dans la salle d’entraînement être réduite considérablement lors de la dernière semaine.

«Les gars ont sept entraînements par semaine. Quatre dans le gym et trois de course, a expliqué Byron Archambault qui s’implique grandement dans la préparation physique des athlètes. C’est comme ça depuis le mois de janvier. Pendant l’été, on ne leur demande pas la même charge de travail. Ceux qui ne s’entraîneront pas assez vont trouver ça très difficile au vrai camp, mais ça part du recrutement. On ne va pas chercher des gars qui faut tenir par la main. Ce n’est pas avec des joueurs comme ça que tu gagnes!»

Une passion avant tout

Même si son rôle principal au sein de l’organisation est de coordonner les unités spéciales, l’ancien secondeur des Bleus adore assister les joueurs dans leur entraînement, surtout en ce qui a trait à leur motivation.

«Mon but c’est de les motiver à se pousser. Quand j’étais à l’université, j’ai fait des tests. J’ai essayé plusieurs méthodes d’entraînement et je travaillais un peu par essais et erreurs. Il y a plein de choses que j’ai apprises et je me suis souvent blessé. Je les guide pour être certain qu’ils ne fassent pas les mêmes erreurs.»

L’une des méthodes que Byron adore utiliser afin de s’assurer que ses troupes fournissent leur 110% est de participer avec eux aux exercices.

«Tout ce qui touche à l’entraînement, c’est une passion pour moi. Que je sois ici ou ailleurs, je vais toujours m’impliquer dans la phase de préparation physique. Tu n’es pas crédible si tu leur demandes de faire attention et toi tu fais seulement engraisser. Tous les entraîneurs ici on aime ça se tenir en forme.»

Il suffit d’effectuer une petite visite sur son compte Instagram pour réaliser qu’il est effectivement un passionné d’entraînement.

«Ç’a évolué, surtout avec les médias sociaux. Les jeunes qui voient des vidéos d’entraînement, ça les inspire. Ils veulent atteindre ces niveaux-là! Quand j’étais joueur, ça commençait avec YouTube, mais maintenant avec Instagram, ils en voient beaucoup plus.

Tester les progrès

À quelques jours du camp printanier, les joueurs ont atteint une forme optimale. La prochaine semaine sera donc déterminante afin de bien planifier la suite de la saison morte.

«En ce moment, on a fait prendre de la masse musculaire aux joueurs. Ils ont pris de 5 à 10 livres et maintenant ils doivent apprendre à courir et à jouer avec leur nouveau corps. Après, ils doivent devenir les meilleurs athlètes possible avec leur poids. Il faut trouver la meilleure combinaison pour chaque gars. Certains vont devoir perdre du poids et d’autres en prendre davantage.»