Regard sur 17-18

Suite à une fin de campagne 2016-17 amère, l’équipe de hockey féminin des Carabins est de retour sur glace, plus motivée que jamais. La saison morte fut plus longue que d’habitude suite à une rapide élimination en demi-finale provinciale face aux Stingers de Concordia, éventuels récipiendaires de la quatrième place nationale au Championnat U SPORTS.

Si la déception était vive quelques jours suite à cet échec, elle a rapidement fait place à de l’optimisme. Car comme le mentionne l’entraîneure-chef Isabelle Leclaire, une embûche de la sorte est parfois nécessaire pour grimper encore plus haut.

C’est la meilleure prise de conscience possible. Tu te dois par la suite de te remettre en question, ce que tu ne fais pas nécessairement après plusieurs années où tout va bien. Avec le niveau de jeu qui s’améliore constamment dans le RSEQ, c’était simplement logique de passer un jour par cette étape.

La précédente année aura été en dents de scie et les raisons qui expliquent ces montagnes russes se font peu nombreuses. Après une période de réflexion durant l’été, Leclaire pense avoir mis le doigt sur le bobo.

La recette a toujours été bonne chez les Carabins, on a implanté un bon système dès le premier jour. Je pense simplement qu’on s’est égaré quelque peu en tant qu’équipe, qu’on a oublié la base. Être un Carabin, c’est jouer avec vigueur, intensité. Je crois qu’on s’est involontairement éloigné de nos racines, celles qui font de nous des travaillantes acharnées.

Le noyau de l’équipe n’a pas beaucoup changé. Quelques départs, de nouveaux visages. L’attitude présente au sein de l’aréna du CEPSUM, elle, a de quoi rassurer.

On a eu un camp d’entrainement très intense, une grosse semaine à faire du power skating. Malgré la dernière saison, malgré le retour ardu au travail, les filles sont joyeuses, souriantes et confiantes. Je sens un niveau d’intensité encore plus relevé, c’est beau à voir.

 

Un calendrier plus que complet

Fidèles à leurs habitudes, les Carabins vont frôler la glace à plusieurs reprises avant d’entreprendre leur saison 2017-2018 le 13 octobre prochain du côté de Carleton. D’ici là, dix affrontements auront lieu, dont trois en autant de jours qui seront disputés au Canada ainsi qu’aux États-Unis. Un demandant mais bénéfique parcours.

Il n’y a pas de meilleur entraînement qu’un match, même si le résultat ne change rien au classement. Oui ce sera demandant pour les filles, mais ça va leur permettre de trouver leurs repères et leur chimie beaucoup plus rapidement. Avec le niveau de compétitivité qu’on retrouve au RSEQ, chaque match compte, dès le premier soir.

 

Selon Leclaire, ce sera une équipe plus simple, plus solide, mais tout aussi talentueuse. C’est à quoi on peut s’attendre cette saison chez les Bleus. Et pour ce qui est du développement de cette dernière au courant des prochaines semaines, elle a un plan bien en tête.

Sidney Crosby, à chaque pratique, il va sur la patinoire avec une chaudière de pucks et il les tire au filet. Aussi simple que ça. Il faut garder ça en tête, que la base même du hockey est tout aussi sinon plus importante que les stratégies qu’on peut déployer.