Les Carabins sur le podium en Ontario

Les équipes féminine et masculine de tennis des Carabins de l’Université de Montréal ont terminé leur calendrier 2016 sur une bonne note en atteignant la troisième marche du podium lors du championnat de la conférence ontarienne (OUA) qui se tenait à London du 14 au 16 octobre.

Les hommes ont contrôlé leurs confrontations face à l’Université York pour finalement l’emporter 5-2, alors que les dames ont trimé dur afin de récolter une victoire de 4-3 sur les Warriors de Waterloo.

« On avait quelques blessées du côté des femmes, alors je suis fier de leurs résultats. On n’avait jamais joué contre Waterloo alors je ne savais pas à quoi m’attendre, mais face à l’adversité, elles ont bien répondu. Du côté des gars, peut-être qu’on pensait trop à la finale durant nos affrontements de samedi, et ça n’a pas aidé. J’ai eu peur de voir l’équipe jouer avec moins d’envie le lendemain, mais au contraire, ils sont très bien sortis. Vu les circonstances, les deux bronzes me plaisent beaucoup. »

Après avoir récolté la victoire en n’allouant que 19 points sur neuf affrontements aux Ravens de Carleton, la troupe féminine d'Andrzej Zaleski a baissé pavillon 6-1 devant l’équipe qui remporta les grands honneurs, les Mustangs de Western. Lors de la bataille pour le bronze, Laurianne Roussel (Administration, HEC Montréal) a remporté ses matchs en simple et en double, ce qui aura notamment aidé sa formation à récolter la victoire par un seul point. À noter la convaincante performance de Catherine Drolet (Génie industriel, Polytechnique) qui a été la seule représentante des Bleus à remporter tous ses duels en simple; elle a notamment récolté le seul gain des Carabins face à l’Université Western en deux manches de 7-6 et 6-4, et ce contre Melissa Lee.

Du côté des messieurs, la tâche s’annonçait ardue après avoir balayé l’Université Carleton 7-0 en lever de rideau. Comme deuxième adversaire, les Bleus croisaient le fer avec les Varsity Blues de Toronto. Virgil Sammartin a été le seul de son club à goûter au plaisir de la victoire, les Carabins s’inclinant par la marque de 6-1. Lors de l'ultime rendez-vous pour l’obtention de la troisième position, Hugo Maurice (Génie mécanique, Polytechnique) a raflé son duel en simple et en double, menant les Montréalais à une consécration de 5-2 sur les Lions de York.

Selon Andrzej Zaleski, entraîneur-chef de l’équipe de tennis des Carabins, ces deux médailles de bronze constituent un résultat plus que satisfaisant.

Les membres de l’Université Western ont clôturé ce championnat rois et reines en leur royaume, eux qui ont triomphé des deux premières positions alors que le tournoi se tenait en leur domicile. Des victoires de 4-3 face à York et de 6-1 contre Toronto, respectivement chez les femmes et les hommes, font des Mustangs l’équipe à battre dans la région lors de la reprise des hostilités qui se tiendra après la pause du temps des fêtes.

Des lauréats de couleur bleue

En tant que vétérane dans cette équipe, Catherine Drolet aura répondu présente à l’appel depuis le début de cette saison, tant et si bien qu’elle a réussi à se tailler une place sur l’équipe d’étoiles féminines.

« C’est impressionnant de voir Catherine remporter ce titre, surtout qu’elle revient d’une grosse blessure qui l’a mise à l’écart pendant une année complète, a précisé Zaleski. Elle a mis beaucoup de temps et d’efforts pour revenir à son niveau de jeu d’antan, et elle est même parvenue à dépasser ce niveau-là cette saison. »

Même son de cloche pour Hugo Maurice qui se retrouve sur ce groupe prestigieux de six joueurs émérites de l’association de l’Ontario. La plus belle surprise revient cependant à Rached Rahini qui, en tant que recrue, a récolté une mention étoilée aux côtés de son collègue, mais également le titre de recrue par excellence du réseau, titre qui n’est alloué qu’à un seul athlète de chaque sexe.

« Hugo, c’est Hugo. Il a fait preuve d’acharnement durant la saison afin de faire partie de cette équipe d’étoiles, a souligné Zaleski. C’est mon joueur numéro un et il a prouvé à tout le circuit quel est son réel talent. Pour Rachid, c’était sa première année dans un format universitaire, c’est différent de ce qu’il a vécu par le passé. Malgré ça, il a joué à un haut niveau et on reconnaît son potentiel. »