Les Carabins concluent leur saison du bon pied
Montréal, le 20 mai 2009 – Quinze membres de l'équipe de badminton des Carabins de l'Université de Montréal étaient en action entre le 4 et le 10 mai dernier alors que se tenaient deux tournois civils d'un bout à l'autre de l'Amérique. Ces deux événements clôturaient la saison 2008-2009 de l'équipe qui a connu encore une fois beaucoup de succès.
Le premier tournoi avait lieu à Edmonton en Alberta. Il s'agissait du championnat canadien des moins de 23 ans qui se tenait du 4 au 9 mai. Le second était le Boston Open, un tournoi du circuit national américain auxquels prenaient part plusieurs athlètes internationaux et qui se déroulait du 7 au 10 mai.
« Le fait de participer à ces tournois permet à nos athlètes de voir un autre calibre que celui que l'on retrouve sur le circuit universitaire québécois, souligne l'entraîneur-chef des Carabins, Jean-Robert Quevillon. C'est une expérience très enrichissante et les athlètes apprennent beaucoup, parfois simplement en regardant des matchs de haut niveau ».
À Edmonton, plusieurs Carabins ont atteint les rondes quart de finales et demi-finales. Notons, entre autres, la performance de François Champagne (HEC Montréal, administration) en simple masculin qui a atteint les quart de finales et qui s'est incliné en trois sets face au premier favori du tableau. En double masculin, il a atteint la demi-finale en compagnie de Manuel Thomas (Polytechnique, génie civil).
Chez les femmes, Isabelle Mercier-Dalphond (Droit) a été étincelante. Elle a atteint la finale en simple féminin s'inclinant 21-19 et 21-16 face à sa rivale Jocelyn Ko. Mercier-Dalphond a également atteint la demi-finale en double féminin. Audrey Bonneville (Service social) et Karine Déragon-Jean (Éducation préscolaire et enseignement primaire) ont également atteint la demi-finale en double féminin, s'inclinant face au duo qui allait remporter le tournoi. Bonneville a subi le même sort en compagnie de Piéric Langlais-Gagné (HEC Montréal, administration) lors du tournoi double mixte.
« Dans la plupart des cas, nos athlètes ont respecté leur classement préliminaire, donc nous pouvons être satisfaits de leur travail, soutient Quevillon. Je tiens aussi à souligner la performance de Steve Truong (Physiothérapie) qui s'est incliné en simple au premier tour alors qu'il faisait face au premier favori. Il a offert une très solide prestation malgré sa défaite de 21-16 et 21-17 ».
Du côté de Boston, les Carabins faisaient face à des adversaires provenant de l'Allemagne, du Canada, de la Corée du Sud, des États-Unis, de la Hongrie, de l'Inde et de la Malaisie. « Les premières rondes du tournoi de Boston étaient plus accessibles que celles d'Edmonton, cependant, le calibre des têtes de séries étaient beaucoup plus fort à Boston », explique Quevillon.
Jérémy Easterbrook (Communication) a atteint les huitième de finales en simple masculin, battant en cours de route le cinquième meilleur américain, mais s'inclinant face au premier favori du tournoi. Pour leur part, Émilie Matter (Médecine dentaire) et Clélia Desmettre (Polytechnique, génie civil) ont atteint les quart de finales en double féminin. Elles se sont également inclinées face aux premières favorites et ce, après avoir battu les championnes juniors américaines plus tôt dans le tournoi.
Les autres Carabins présent au Boston Open étaient Daniel Cloutier-Grenier (Polytechnique, génie mécanique), Cynthia Charbonneau (Physiothérapie), Natacha David (Sciences biomédicales), Usman Safdar Mohammad (Kinésiologie) et Isabelle Doucet (Éducation physique et santé).
« La plus grande différence entre le calibre du circuit universitaire et celui de ce genre de tournoi est la constance dans la qualité des coups, souligne Quevillon. Un adversaire de haut niveau va réussir à te déstabiliser et à partir de ce moment, tu es en retard d'une fraction de seconde et à sa merci. Toutefois, j'ai déjà vu du progrès chez certains athlètes au cours du tournoi ».
Ces tournois concluent la saison 2008-2009 des Carabins. Cependant, Quevillon compte bien les garder à l'horaire l'an prochain. « C'est certain que ce genre de tournois aide énormément dans le développement des athlètes, explique-t-il. J'aimerais même pouvoir en faire plus, mais ce n'est pas évident pour toutes sortes de raisons ».