Les Bleus recrutent au Nouveau-Brunswick
Montréal, le 9 juin 2010 – L'entraîneure-chef de l'équipe de hockey féminin des Carabins de l'Université de Montréal, Isabelle Leclaire, était à Moncton le week-end dernier afin d'assister au camp de sélection de l'équipe des moins de 18 ans du Nouveau-Brunswick. Elle a pu observer une quarantaine d'athlètes et admet qu'elle a vu plusieurs joueuses intéressantes.
« J'ai fait une évaluation complète de toutes les joueuses présentes, indique celle qui est également recruteuse en chef pour l'équipe des moins de 18 ans du Québec. De cette manière, si une joueuse entre en contact avec nous au cours des prochaines années, nous aurons déjà des données sur elle ».
Après avoir récolté ces informations, Leclaire classe les joueuses par position et regarde où elles se situent par rapport à celles des Carabins. « Si nous avons des besoins à combler et qu'une joueuse peut nous aider à ce niveau, j'amorcerai définitivement les démarches au cours de l'été afin de voir son intérêt à venir à l'UdeM », poursuit-elle.
Leclaire admet d'ailleurs qu'elle a trouvé deux ou trois joueuses très intéressantes et qu'elle aimerait bien les voir revêtir l'uniforme bleu-blanc-noir des Carabins dans le futur.
Le Nouveau-Brunswick, un bassin de recrutement intéressant
Un des avantages intéressants qu'a le Nouveau-Brunswick pour les Carabins est évidemment la présence d'un bassin francophone. Il est donc plus facile de convaincre quelqu'un parlant couramment le français de venir étudier à l'UdeM. « La proximité est aussi un facteur important » souligne Leclaire, rappelant que les athlètes peuvent toujours retourner dans leur famille en voiture ou en train lors des congés.
Leclaire note également que plusieurs familles sont aussi bilingues et qu'il faut parfois se méfier des noms. « Quand tu reçois la liste des joueuses présentes au camp, tu identifies rapidement la majorité des francophones à cause de leur nom. Cependant, tu te dois de te renseigner, car plusieurs filles ayant un nom à consonance anglaise sont en fait bilingues ».
Les exploits réalisés par Kim Deschênes, originaire de Saint-Quentin au Nouveau-Brunswick, l'an dernier avec les Bleus aident également. Recrue de l'année au Québec et meilleure pointeuse avec les Carabins, sa venue à l'UdeM s'avère déjà un succès. De plus, elle aide son entraîneure dans sa démarche au Nouveau-Brunswick en lui recommandant des joueuses qu'elle connait.
Une autre province que Leclaire aimerait bien visiter est le Manitoba, où l'on retrouve également un bassin francophone. Elle admet toutefois qu'elle devrait faire des recherches afin de pouvoir mieux cibler son recrutement. L'étape suivante sera ensuite l'Europe, sans oublier le Québec bien entendu qui regorge de joueuses de talent.