Les Carabins à l’aéroport Montréal-Trudeau

Montréal, le 8 juin 2011 – Au moment de prendre l’avion, les voyageurs qui transitent par l’aéroport Montréal-Trudeau peuvent voir une exposition de photos sur les équipes et les manifestations sportives d’envergure de Montréal. Sur les clichés figurent entre autres le Canadien de Montréal, les joueuses de tennis qui ont participé à la Coupe Rogers, mais aussi le stade du CEPSUM et les Carabins de l’Université de Montréal.

Cette exposition intitulée Montréal, ville de sports, réalisée par le photographe André Paradis, est présentée jusqu’au 28 janvier 2012. Pour l’artiste, les Carabins avaient tout naturellement leur place dans cette exposition. D’un côté parce que l’université a une portée internationale et de l’autre parce qu’il tenait absolument à présenter le sport universitaire. «Je crois que c’est de plus en plus apprécié au Québec, dit-il. C’était donc normal pour moi de faire des démarches auprès de l’Université de Montréal, la plus grande université au Québec.»

Les équipes de volleyball féminin et de football sont mises en vedette à l’aéroport. «C’est exceptionnel ce qui est fait chez les Carabins, constate André Paradis. Dans ces disciplines, les équipes se classent toujours parmi les meilleures au pays. Ces matchs sont entourés d’un grand esprit sportif et compétitif.»

Une vitrine pour les Carabins
«C’est le reflet de tout le travail accompli depuis les 10 dernières années pour renforcer l’identité et la marque des Carabins, explique Benoit Mongeon, coordonnateur aux communications et au marketing du programme de sport d’excellence de l’UdeM. Les Carabins sont devenus l’une, sinon la principale vitrine de l’établissement, et le potentiel est encore grand.

«Les Carabins occupent maintenant une place de choix dans le marché sportif de Montréal. Notre positionnement axé sur la combinaison du sport de haut niveau et des études universitaires nous distingue des autres grandes équipes ou compétitions professionnelles.»

La visibilité de cette exposition à l’aéroport est également bénéfique pour le recrutement à l’Université de Montréal. «Nous souhaitons que tous les professionnels, cadres et employeurs qui transitent par l’aéroport sachent que nous préparons la relève de demain», affirme Michèle Glémaud, directrice du Service de l’admission et du recrutement de l’UdeM.

Un travail colossal
Les Carabins rayonnent parmi des grandes colonnes lumineuses au centre de l’aire commerciale au niveau des départs. Les gens qui y mangent ou y magasinent peuvent croiser le regard déterminé de la volleyeuse Marie-Sophie Nadeau ou encore voir le stade de football animé par une foule nombreuse.

Il a fallu huit mois et demi à André Paradis pour réaliser cette exposition. «Ç’a été un grand travail de coordination, raconte-t-il. On a dû obtenir des autorisations, établir des partenariats. Le montage à lui seul a pris deux mois et demi.» Seulement pour les Carabins, le photographe a assisté à huit parties de football et à deux de volleyball. Il a également organisé une séance spéciale avec cette dernière équipe pour prendre des photos sous un éclairage différent.

Au final, André Paradis a pris 8000 clichés pour n’en sélectionner que 134. Il a beaucoup travaillé avec des maquettes, joué avec les colonnes. «C’était important pour moi qu’il n’y ait aucune discrimination, assure-t-il. Tous les évènements et toutes les équipes sont sur un pied d’égalité. Pour moi, le sport universitaire est aussi important que les autres.»

Le photographe, qui a plus de 22 ans de métier, avait précédemment monté une exposition sur la gastronomie et une autre sur le jazz pour le compte du programme d’identité montréalaise d’Aéroports de Montréal. Cependant, cette troisième exposition a pris un caractère spécial. «J’ai découvert que tous les membres de ces différentes organisations tirent une fierté d’être à Montréal, déclare-t-il. Elles ont une volonté de bien faire les choses dans une optique de victoire. Elles ne pensent pas seulement à remplir les stades, mais voient aussi au développement de leurs membres. Des organisations comme les Carabins ou l’Impact se soucient de l’avenir de leurs athlètes.»

En voyant les Bleus entre des marathoniens montréalais et des joueurs de l’Impact, pour n’en nommer que quelques-uns, il ne fait aucun doute que les Carabins font partie du paysage sportif montréalais. Les voyageurs auront tôt fait de s’en rendre compte.

Source : Mathieu Dauphinais, agent d’information sportive