Prêts pour le dernier droit
Montréal, le 10 janvier 2008 – De retour d'un camp d'entraînement intensif du temps des Fêtes à Aruba, l'équipe de natation des Carabins des l'Université de Montréal amorce un sprint vers le championnat canadien en prenant part à la 3e Coupe universitaire de la saison, cette fin de semaine à Sherbrooke.
Les Carabins occupent présentement le 2e rang du classement général derrière l'Université Laval et ce, autant chez les hommes (20 pts de retard) que chez les femmes (24,5 pts). L'entraîneur-chef de l'équipe, Marc Déragon, croit qu'il est encore possible pour ses troupes de remporter le championnat de la conférence québécoise, du moins chez les hommes.
« Je crois qu'il faut commencer par bien nager samedi, dit-il. L'avance de Laval n'est pas insurmontable. La clé du succès sera de performer à la hauteur de notre talent. Nos meilleurs nageurs ne peuvent pas se permettre de donner des points à l'adversaire en offrant des contre-performances », affirme-t-il. Présentement, 10 nageurs des Bleus ont réussi un standard canadien et sont donc qualifiés pour le Championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC). Marc Déragon est confiant que trois ou quatre autres de ses hommes parviendront également à se qualifier.
Du côté des femmes, les Carabins ont surpris lors de la 2e Coupe, terminant la compétition à seulement neuf points du Rouge et Or. Il faut noter que Chanelle Charron-Watson était absente de la compétition du côté lavallois puisqu'elle était en Europe pour prendre part à différentes compétitions liées au circuit de la Coupe du monde. « Elle est capable d'aller chercher trente points à elle seule », selon le coach des Bleus. Le classement est donc peut-être plus serré qu'il ne devrait l'être. Déragon, qui prônait depuis le début de l'année une approche plus individuelle avec son équipe féminine, n'a donc pas l'intention de changer les choses.
Quatre membres de l'équipe féminine sont déjà qualifiées pour le Championnat de SIC. Comme du côté masculin, Marc Déragon s'attend à ce que quelques autres se joignent au groupe.
Selon l'entraîneur-chef des Carabins, il est important pour ses nageurs de réussir le plus tôt possible un standard canadien. « Cela permet de changer le programme d'entraînement », dit-il. En effet, il croit que si un athlète a obtenu son standard, il peut se permettre d'établir tout de suite son programme en vue du Championnat de SIC, quitte à ce que le nageur ne soit pas parfaitement reposé lors des Coupes universitaires restantes. Cependant, si un nageur n'a pas encore réussi un standard, il prônera un programme d'entraînement permettant au nageur d'arrivée à la Coupe suivante bien reposé afin qu'il puisse se donner à fond et le réussir.
L'effet Aruba
Un peu plus de la moitié de l'équipe de natation des Carabins revient d'un camp hivernal à Aruba dans les Caraïbes. Là-bas, les nageurs ont été soumis à un entraînement intensif. « Nous avions accès à une piscine extérieure de 50m, explique Déragon. De plus, les deux prochaines Coupes auront lieu dans un bassin de 50m, donc c'est un gros plus pour nous d'avoir pu nous entraîner dans ces conditions ». Ses nageurs ont ralenti le rythme depuis leur retour à Montréal afin d'être en pleine forme samedi à Sherbrooke.
Ceux qui n'ont pu aller à Aruba ont tout de même pris part à un entraînement régulier. Ils seront aussi fin prêts pour le reste de la saison.
Les Carabins amorcent d'ailleurs une phase de compétition où ils participeront à une compétition une semaine sur deux et ce, jusqu'au 22 février, date du début du Championnat de SIC.