La chimie opère vite

Montréal, le 31 août 2010 – Un changement de garde s'opère au sein de l'équipe de soccer féminin des Carabins de l'Université de Montréal. Heureusement, à la lumière du camp d'entraînement et des matchs hors-concours, les nouvelles joueuses s'adaptent bien. Ce pourrait même être l'une des meilleures classes de recrues depuis la création de l'équipe en 2001.

« Les filles ont beaucoup de potentiel, affirme l'entraîneur-chef Kevin McConnell avec le sourire. J'en suis très heureux. » Cela aidera sans doute à amortir le départ de solides joueuses telles que Véronique Maranda et Émilie Mercier. Maranda quitte après quatre années couronnées de succès, elle qui, l'an dernier, a obtenu une nomination au Prix BLG récompensant le meilleur athlète au Canada, tous sports confondus. Pour sa part, Mercier a complété ses cinq années d'éligibilité.

Il y a plusieurs postes à combler sur l'alignement partant. Sept ou huit nouvelles joueuses joueront régulièrement. Le camp d'entraînement a attiré plus de 40 athlètes, ce qui représente un plus grand intérêt qu'à l'habitude. Néanmoins, l'équipe s'est formée rapidement. « En trois ou quatre jours, affirme McConnell, nous avions déjà une bonne idée de ce qu'allait être notre équipe. »

Pour les encadrer, ces recrues pourront compter sur les deux leaders de l'équipe : Véronique Laverdière (Éducation physique et santé) et Virginie Lévesque (Polytechnique, Génie civil). Laverdière, à sa cinquième année d'éligibilité, a le potentiel de terminer en haut de la colonne des buts marqués à chaque année. De plus, elle possède un grand bagage d'expérience, dont une participation aux universiades d'été à Belgrade en 2009. De son côté, Lévesque, à la défense, a prouvé lors de son année recrue la saison dernière qu'elle avait les capacités de devenir une grande joueuse.

Bien que les nouvelles venues proviennent pour la plupart de milieux différents, l'atmosphère est excellente et l'adaptation a été rapide. Les longs voyages sur la route pour jouer des rencontres hors-concours en Ontario et aux États-Unis y sont peut-être pour quelque chose.

À la veille du début de la saison, tout le monde semble adopter l'identité qui a défini l'équipe depuis ses débuts. Les filles n'abandonnent pas. « La force de notre équipe depuis toujours, affirme Kevin McConnell, c'est notre combativité et notre intensité. Aucune autre équipe ne veut gagner le match plus que nous. »

Vous pourrez les voir à l'œuvre dès le vendredi 10 septembre. Elles recevront les Citadins de l'UQAM au stade du CEPSUM dès 18h30.

Source : Mathieu Dauphinais, agent d'information sportive