Les quatre nouveaux visages

Elles sont quatre nouvelles à faire leur arrivée au sein de la puissante formation de volleyball féminin des Carabins. Leur but ? Maintenir le niveau d’excellence établi depuis plusieurs années déjà par Olivier Trudel.

Les attaquantes Maude Babin (Collège Édouard-Montpetit) et Marie-Geneviève Bélanger (Collège Bois-de-Boulogne), la centre Véronique Audet (Cégep André-Laurendeau) ainsi que la libéro Alexe Gagné (Collège Lionel-Groulx) forment le quatuor des plus récentes acquisitions du vétéran entraîneur-chef des Bleus.

 

Maude Babin

Crédit photo : Nicolas Gariepy

Elle représente le style de joueuse dominante qui pourrait rapidement connaître du succès non seulement au sein des Carabins, mais également dans tout le RSEQ. Caractérisée par un style de jeu hautement développé, sa polyvalence se perçoit dans la hauteur de son offensive ainsi que dans sa solidité en réception de service.

Maude cadre bien avec ce que nous recherchons chez une joueuse d’aile qui s’aligne proche du passeur. Elle risque d’obtenir un lot élevé de balles par match, elle est capable d’en prendre. Maude est le type de joueuse qui pourrait être une future joueuse par excellence dans la province, a précisé Trudel.

Pour la principale intéressée, il s’agit d’ailleurs d’un rêve accompli.

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, je regardais les matchs des Carabins et je me disais que c’était là que je voulais me rendre. Je suis très fière de mon parcours, car je peux évoluer avec mon équipe favorite tout en étudiant dans une université de renom.

 

Marie-Geneviève Bélanger

Elle sera, pendant une saison du moins, celle que l’on nommera « Bélanger #2 », mais en aucun temps faut-il la considérer comme une étudiante-athlète de second niveau. Reconnue pour son jeu complet, elle est capable de transporter une équipe lors des moments plus compliqués et arrive même à renverser la vapeur à elle-seule lors d’une rencontre. Il s’agit d’une pièce importante pour la formation montréalaise, comme le mentionne son nouvel entraîneur :

Marie-Geneviève contrôle chacune des phases du jeu à un haut niveau, elle était parmi les joueuses les plus complètes au niveau collégial. Son addition chez les Carabins se fera ressentir très rapidement, j’en suis persuadé.

Pour Marie-Geneviève, à ne pas confondre avec son homonyme Marie-Alex, le choix des Carabins est non seulement émotif, mais également stratégique.

C’était un choix facile, l’Université de Montréal est l’une des meilleures institutions académiques au Québec. En plus, je souhaite devenir la meilleure joueuse possible et c’est donc pourquoi je voulais rejoindre les athlètes qui, selon moi, me permettraient le plus de développer mon plein potentiel.

 

Véronique Audet

Crédit photo : James Hajjar

Perçue comme un projet à moyen terme, Véronique passera la première année de son parcours universitaire à apprendre les techniques qui feront d’elle une joueuse imposante. Sa motivation et son désir d’apprentissage, hors pairs, lui permettront certes d’atteindre un rendement élevé et ce, très rapidement.

Véronique vient nous donner de la profondeur au centre qui est toujours importante pour n’importe quelle équipe, selon Trudel. J’ai hâte de voir son développement à moyen terme, elle a la bonne attitude face à son arrivée ici parmi les Bleus. Bien que son apport ne sera pas immédiat en compétition, elle risque fortement d’apprivoiser le niveau de jeu en un temps record et de remplir un rôle important dans les prochaines années.

Faire partie des Carabins a toujours été pour moi un rêve, surtout vu leur excellente réputation, a-t-elle mentionné par écrit. J’ai confiance que je pourrai développer mon plein potentiel ici, autant au niveau de mes techniques de jeu qu’en tant que personne. Je me sens à la bonne place.

 

Alexe Gagné

Crédit photo : SportsDuNord

C’est un poste casse-cou, là où votre seul travail est de recevoir des frappes déstabilisantes ou fortes, voire les deux. Vous ne pouvez pas attaquer, vous ne pouvez que subir. Ça prend toute une énergie pour faire face à la musique lorsque l’on est libéro.

Et c’est exactement ce que possède Alexe Gagné. Réelle passionnée, elle est toujours à 100% et son énergie est contagieuse. Elle pourra apprendre derrière de bonnes joueuses expérience en Ariane Broz et Stéphanie Lojen, et risque d’attirer les regards pour les bonnes raisons dans les années à venir.

Elle est le prototype de libéro qu’on adore ici au Québec, elle me fait un peu penser à notre assistante Janie Guimond, a rajouté l’entraîneur Trudel. Alexe est particulièrement douée dans sa défensive car elle aborde cette phase du jeu de façon très agressive. Son potentiel est hyper intéressant.

Pour Gagné, l’Université de Montréal représente un accomplissement plus grand que nature.

Les Carabins me permettront de m’épanouir en tant qu’étudiante et, par le fait même, en tant qu’athlète de haut niveau. Je ferai non seulement partie d’un programme d’études de haut niveau mais également d’un des meilleurs programmes de volleyball au Québec, voire même au Canada. C’est un honneur pour moi d’évoluer ici pour les prochaines années. Allez les Bleus!

 

Présaison

Classique préparation à une autre campagne bien chargée, les Montréalaises participeront à trois tournois d’exhibition à travers le RSEQ. Ces dernières se dirigeront aux domiciles des Martlets, des Citadins et des Gee Gee’s pour accumuler le plus d’heures de pratique possibles, et croiseront également le fer à l’Université Thompson Rivers lors d’une rencontre disputée au CEPSUM. Membre de la puissante conférence de l’Ouest, le WolfPack a terminé au sixième rang sur 13 l’an dernier, et ce grâce à une fiche de 13 victoire contre 11 revers.