La douleur s’estompe pour les Carabins
Montréal, le 13 mars 2008 – Un peu plus d'une semaine après avoir échappé la médaille d'or au Championnat canadien universitaire de volleyball féminin, la douleur demeure vive, mais s'estompe tranquillement dans le camp des Carabins. Rappelons que les Carabins s'étaient inclinés en 5 sets de 25-21, 21-25, 25-20, 26-28 et 18-20 en finale nationale face aux Thunderbirds de UBC.
« Même si la douleur est encore là, on commence à se dire que 2e au pays, c'est pas mal du tout », explique l'entraîneur-chef des Carabins Olivier Trudel. Il s'agissait pour les Carabins d'une première médaille canadienne en volleyball féminin depuis la création du programme en 1989-1990, après 10 participations au championnat. Les Carabins avaient terminé 4es à trois reprises par le passé, dont en 2005.
Les souvenirs de la finale demeurent les plus douloureux pour Trudel. La rencontre avait été extrêmement serrée et quelques décisions des officiels avaient été remis en cause part l'entraîneur-chef des Carabins après la rencontre.
« On a connu une saison remplie de haut et de bas, affirme Trudel. À travers cela, les filles ont appris à tout donner lors des matchs et elles ont tout donné en finale. C'est pourquoi je suis fier de l'accomplissement de l'équipe et du programme ». En saison régulière, les Carabins ont terminé premiers, compilant un dossier de 18 victoires contre 3 défaites. Ils ont par la suite remporté un premier titre provincial depuis 1994.
Dans leur parcours, les Carabins ont vaincu les Dinos de Calgary, l'équipe qui les avaient éliminées lors des deux derniers championnats canadiens. Cette fois, les Carabins les ont vaincus en demi-finale par la marque de 3-1 (25-14, 22-25, 25-20, 25-22). « Ce fut tout une étape pour nous de battre Calgary, déclare le coach Trudel. C'était un défi de taille et c'était très gros de les battre ainsi ».
Magalie St-Georges (Design d'intérieur), Myriam Aboumerhi (Enseignement primaire et préscolaire), Giulia Sarrapuchiello (Médecine) et Janie Guimond (DESS en kinésiologie) quittent toutes l'équipe, soit parce qu'elles ont écoulé leur dernière année d'admissibilité sur le circuit ou bien car leurs études prendront toutes la place l'année prochaine. « Ces quatre filles avaient un rôle important dans l'équipe, dit Trudel. Ce ne sera pas évident de les remplacer, mais certaines filles dont Eva Grenier-Lespérance et Alexandra Lojen, pour ne nommer qu'elles, sont prêtes à assumer la relève et devraient le faire avec brio ».
« Je pense que nous avons prouvé que nous faisons partie de l'élite, soutien Trudel. Maintenant, c'est à nous de conserver notre place ».