La passation du flambeau

Montréal le 24 août 2010 – À l'aube du début de son camp d'entraînement, la formation féminine de volleyball des Carabins de l'Université de Montréal est à l'heure des changements. Le départ du « Big Three », composé de Laetitia Tchoualack, de Nadine Alphonse et de Marie-Pier Murray Méthot, ayant toutes complété leurs cinq années d'éligibilité, laisse la place à la relève. Des joueuses se dévoileront et d'autres auront leur première chance.

L'entraîneur-chef Olivier Trudel est conscient du grand apport des trois finissantes lors des trois derniers titres québécois consécutifs. « Elles apportaient beaucoup de maturité et d'expérience à l'équipe, affirme-t-il. Mais je crois qu'elles ont laissé un legs de travail et de victoire. Nous avons un groupe qui est capable de reprendre le flambeau. »

Au sein de celui-ci, l'attaquante Mélanie Roy (physiothérapie), à sa quatrième saison, pourrait sortir de l'ombre. « J'ai hâte de la voir se démarquer de par son expérience et sa passion », ajoute Trudel. L'entraîneur-chef a également des attentes envers les joueuses de centre Gabrielle Vallée-Vachon (nutrition) et Pamela Drapeau (arts et sciences). « Elles sont prêtes à dominer au Québec », dit-il.

Les Carabins ont également connu un très bon recrutement. « On a eu la chance de mettre la main sur l'une des joueuses les plus dominantes des 10 dernières années dans les rangs collégiaux », affirme Olivier Trudel. Marie-Sophie Nadeau (arts et sciences) a le physique pour dominer et pourrait avoir un impact immédiat sur l'équipe.

Maude Ouellet-Ménard (physiothérapie) est une autre grosse acquisition à la position de passeure. « C'est une fille qui joue avec énormément de feu et de passion », explique Trudel. Elle représente un grand talent pour les années à venir.

De l'équipe championne des dernières années demeure tout de même une joueuse très importante. Alexandra Lojen (maîtrise en droit) revient pour une quatrième année au poste de passeure. La saison dernière, elle a été sacrée joueuse par excellence du circuit québécois en plus d'être choisie au sein de la première équipe d'étoiles canadiennes.

Avec cette formation, l'entraîneur-chef entrevoit la prochaine saison avec confiance. « Je crois que nos adversaires nous percevront comme étant moins dominants, mais nous serons capables de conserver la place qui nous revient, c'est-à-dire la première. » Olivier Trudel précise toutefois que dans cette ligue, il est difficile de faire des prédictions. « N'importe qui peut finir au premier ou au dernier rang », conclut-il.

Nous aurons l'occasion de voir cette équipe à l'œuvre du 17 au 19 septembre, au CEPSUM, dans un tournoi qui opposera des formations du Québec et de l'Ontario. La saison officielle s'amorcera le 5 novembre à l'Université Laval.

Source : Mathieu Dauphinais, agent d'information sportive