Laetitia Tchoualack, joueuse de l’année au Canada

Fredericton, le 27 février 2008 – Si le Championnat de volleyball féminin de Sport interuniversitaire canadien (SIC) est à l’image du Banquet des étoiles de la saison 2007-2008, les Carabins de l’Université de Montréal pourraient bien vivre les moments les plus importants de leur histoire ce week-end à Fredericton, où se déroule la compétition.

En recevant le trophée Mary Lyons à titre d’athlète de l’année de SIC en volleyball féminin, Laetitia Tchoualack (communication) devient la 1re athlète féminine de l’histoire de l’Université de Montréal, tous sports confondus, à être sélectionnée athlète par excellence sur la scène nationale. Elle se retrouve également sur la 1re équipe d’étoiles canadiennes pour une 2e saison consécutive, après avoir figuré sur la 2e formation toutes étoiles de SIC en 2005-2006.

Sa coéquipière Janie Guimond (D.E.S.S. en kinésiologie) passe également à l’histoire en devenant la 1re volleyeuse de l’UdeM à être nommée libéro de l’année au Canada.

Une machine à marquer des points
Tchoualack, une athlète de 26 ans mesurant 5’11 » et originaire de Paris, a terminé au 1er rang de SIC avec une moyenne de 4.13 attaques marquantes par manche, accumulant au total 248 attaques sans réplique.

« Laetitia est rien de moins que la meilleure joueuse de volleyball que j’ai eu le privilège d’entraîner jusqu’ici dans ma carrière, affirme l’entraîneur-chef Olivier Trudel. Une fois qu’elle décide d’ouvrir les valves, elle devient pratiquement impossible à arrêter ».

Reconnue particulièrement pour sa force de frappe hors du commun, elle a aussi réalisé 19 blocs pour un total de 262 points marqués et une moyenne de 4.38 points par manche, le 5e plus haut total au pays.

« Ce titre confirme à l’ensemble du pays qu’elle n’est pas seulement une joueuse qui frappe fort le ballon. Elle est très intelligente et a un arsenal complet, elle possède tous les outils pour marquer des points », ajoute Trudel au sujet de sa capitaine.

La pièce maîtresse de l’éclosion des Carabins
Tchoualack a guidé les Carabins vers un 2e titre de saison régulière consécutif, grâce à une fiche de 18 victoires contre seulement 3 revers, ainsi qu’à un 1er titre de Championnat provincial depuis la saison 1993-1994. En 2007-2008, elle a reçu un 2e titre de suite d’athlète par excellence de la FQSE en plus d’être nommée joueuse la plus utile du tournoi Invitation de l’Université de Montréal ainsi que sur l’équipe d’étoiles du tournoi de McGill.

« Depuis son arrivée avec nous il y a trois ans, Laetitia a un impact qui va bien au-delà du gymnase, analyse Trudel. Quand je recrute des joueuses, il n’est pas rare qu’on me demande si Laetitia sera encore là. Les jeunes veulent jouer avec elle. Sans oublier que de plus en plus de gens assistent à nos matchs, en particulier car ils veulent voir Laetitia Tchoualack à l’œuvre ».

« Elle est sans contredit la pièce maîtresse de notre éclosion des dernières années. Elle a accéléré l’ascension du programme de volleyball féminin de l’UdeM, qui vit présentement son apogée, en nous faisant passer d’un top 15 à un top 5 à l’échelle nationale ».

Avant son arrivée à l’UdeM, elle s’était illustrée sur le circuit professionnel de France et a remporté, entre autres, le Championnat d’Europe avec le Racing Club de Cannes en 2000, l’une des plus prestigieuses compétitions au monde. De 1996 à 2004, elle était membre de l’équipe nationale de France.

« Laetitia est une leader par l’exemple. Très calme de nature, elle n’a pas vraiment besoin de parler pour influencer ses coéquipières, la qualité de son jeu et son expérience font foi de tout ».

La consécration de Janie Guimond
Janie Guimond devient la 1re volleyeuse de l’UdeM à être nommée libéro de l’année au Canada.  Au cours de la saison 2007-2008, Janie Gimond, originaire de Trois-Rivières, a accumulé un total de 247 récupérations en défensive pour une moyenne de 4.33 récupérations par set, soit la 10e meilleure performance au pays. Sa performance a permis de stabiliser la défensive des Bleus.

« Cet honneur est tout simplement la consécration de la carrière de Janie, une véritable boule de feu qui ne connaît pas le mot arrêt, explique Trudel. Travaillant toujours la pédale au fond, elle s’est développée des qualités athlétiques exceptionnelles et essentielles à la position de libéro, dont une rapidité qui lui permet de couvrir beaucoup d’espace sur le terrain ».

À sa 5e et dernière année, ce titre est sans contredit le summum de la carrière de l’athlète de 23 ans. Après deux saisons à jouer de façon sporadique, elle a été retirée de l’alignement à sa 3e année, devenant une simple partenaire d’entraînement. Après avoir eu le goût de mettre un terme à sa carrière, elle s’est plutôt entraînée comme une forcenée au point de devenir une joueuse clé au cours des deux dernières saisons.

« Le cheminement de Janie n’a vraiment pas été facile et je suis convaincu que la grande majorité des athlètes auraient abandonné face à de tels obstacles, ajoute l’entraîneur. Sa loyauté envers les Carabins est indiscutable, c’est une fille totalement dédiée à la cause de l’équipe ».

En action demain soir
Tchoulalack, Guimond et leurs coéquipières des Carabins affronteront l’équipe hôte et championne de l’Atlantique, les Varsity Reds de UNB, demain soir à 20h. L’équipe qui remportera ce match se retrouvera en demi-finale canadienne.