Les Carabins s’effondrent en quart-de-finale

Montréal, le 5 mars 2010 – Classées deuxièmes favorites pour mettre la main sur le titre national, les Carabins de l'Université de Montréal ont vu leurs ambitions prendre fin de façon abrupte vendredi soir au championnat de volleyball féminin de SIC en s'inclinant 3-0 (20-25, 18-25, 25-27) contre l'équipe hôte des Pandas de l'Université de l'Alberta dans le quatrième quart-de-finale de la compétition.

Site Web du championnat (web diffusions en direct): http://francais.cis-sic.ca/championships/wvball

Les Carabins, invaincues en saison régulière et en séries éliminatoires dans la conférence du Québec, souhaitaient mettre la main sur la première bannière canadienne de leur histoire ou à tout le moins remporter une troisième médaille d'affilée après l'argent en 2009 et le bronze en 2009.

Elles ne pourront toutefois espérer plus que le cinquième rang et ont maintenant rendez-vous avec l'Université de Toronto samedi à 14h30 (heure des Rocheuses) en demi-finale consolation. Les Pandas se mesureront quant à elles aux Bisons du Manitoba samedi à 20h (heure des Rocheuses).

Le carré d'as est complété par UBC, qui vise un troisième titre national de suite, et Laval qui ont respectivement écarté Saint-Mary's et Regina plus tôt aujourd'hui.

« Le mot est peut-être un peu fort, mais c'est un désastre, a dit l'entraîneur-chef des Carabins, Olivier Trudel, quelques minutes après le revers de sa troupe. On avait un très mauvais match dans le système, on a eu beaucoup de difficulté en réception et au service. C'est une défaite difficile à digérer mais aussi difficile à comprendre. »

Encouragées par leurs nombreux partisans, les Pandas ont démarré le match en force, prenant les devants et conservant leur avance tout au long de la première manche pour l'emporter finalement 25-20.

Pour ajouter au malheur des Bleus, leur attaquante vedette, Laetitia Tchoualack, choisie joueuse de l'année au pays en 2008 et en 2009, a quitté le terrain vers le milieu du premier set pour être traitée par les physiothérapeutes en raison d'une blessure à un genou. Elle n'est pas revenue au jeu avant le début du troisième engagement alors qu'Alberta menait 8-5.

Les Carabins ont semblé se ressaisir en début de deuxième manche et menaient par 8-4 au premier temps d’arrêt technique. Les locales ont toutefois rapidement démontré que leur succès du premier set n’était pas dû au hasard et ont immédiatement remonté la pente pour s’emparer d’un avantage de 10-9.

Les deux équipes ont par la suite échangé coup sur coup et se trouvaient à égalité à 17-17. Après avoir vu l’Alberta inscrire les quatre points suivants, l’entraîneur-chef Olivier Trudel a appelé un temps d’arrêt, mais la stratégie n’a pas donné les résultats escomptés puisque les Carabins n’ont jamais pu se rapprocher, s’inclinant par 25-18.

Rien n’allait plus pour Montréal en début de troisième manche, alors que l’Alberta faisait la pluie et le beau temps pour se forger un avantage qui semblait insurmontable, à 18-9. Les Carabins ont toutefois démontré pourquoi elles ont été l’une des équipes les mieux classées au pays pendant toute la saison, effectuant une incroyable remontée pour prendre les devants par 21-20, grâce entre autres à de spectaculaires blocs de Nadine Alphonse.

Au cours d’une fin de rencontre aussi dramatique qu’enlevante, les Bleus ont même profité d’un point de manche à 25-24, mais les Pandas ont finalement inscrit les trois derniers points de la soirée, l’attaquante Krista Zubick fermant les livres à 27-25 avec une frappe qui est sortie à l’extérieur après avoir touché au contre montréalais.

Tiffany Proudfoot a été la plus productive en attaque du côté des Pandas avec 16 attaques marquantes, deux de plus que sa coéquipière Zubick qui a aussi inscrit trois blocs en solo. Malgré son retrait pendant environ la moitié du match, Tchoualack a mené les Carabins avec 10 attaques payantes.