Apprendre des meilleurs au monde

Montréal, le 30 mars 2011 – L'entraîneur-chef de l'équipe de volleyball masculin des Carabins de l'Université de Montréal, Georges Laplante, s'est envolé pour l'Italie, où il passera près de trois semaines de formation professionnelle à observer quelques unes des meilleures équipes civiles de la planète.

« La ligue d'Italie est la meilleure au monde, dit Laplante. Ce sera la première fois que je pourrai voir ces équipes sur place et assister à leurs matchs. » Au cours de ce séjour de plus de deux semaines, l'entraîneur sera au cœur de l'action de trois des organisations les plus prestigieuses.

Lors des six premières journées, le pilote des Bleus travaillera auprès de l'Itas Diatec Trentino, qui évolue dans la ville de Trente. Cette équipe a gagné en grande finale de la Ligue des Champions la fin de semaine dernière contre la formation championne de la Russie. Georges Laplante suivra cette équipe au cours de la dernière semaine de leur calendrier régulier. La formation de Trente n'a perdu qu'un seul match jusqu'ici cette saison.

Ensuite, l'entraîneur-chef de l'UdeM passera quatre jours chacun avec le Bre Banca Lannuti Cuneo, de Coni, et le Casa Modena, de Modène. Ces deux équipes font partie des cinq meilleures formations du pays. Avec elles, Laplante vivra la fièvre des séries éliminatoires italiennes.

« Je sais que les entraîneurs de ces équipes ont une bonne réputation de travail et je vais observer leur préparation, voir ce qu'ils font, dit Laplante. Je vais parler aux dirigeants des différentes équipes et observer comment ils développent les athlètes masculins. » L'entraîneur montréalais a entrepris ce projet personnellement. « J'ai fait les démarches seul, avec l'aide de Glenn Hoag, l'entraîneur-chef de l'équipe nationale canadienne », ajoute-t-il.

Des similitudes avec le Canada
Bien que le volleyball soit plus développé en Europe, où il y a plusieurs circuits professionnels, il est loin d'être le sport le plus important sur le vieux continent. Même si la finale italienne pourrait attirer 10 000 spectateurs, ce total est loin d'être impressionnant pour une compétition sportive d'envergure.

« En Italie, ils ont sensiblement le même problème que nous. Le volleyball n'est pas le premier choix d'un athlète, explique Laplante. Par exemple, le soccer passe en premier. Je vais demander à ces équipes ce qu'ils font pour attirer leurs athlètes. » Au sein des équipes qui accueilleront Georges Laplante, plus de la moitié des joueurs proviennent de pays étrangers.

L'expérience acquise au cours de ce voyage s'ajoutera à la longue feuille de route de l'entraîneur-chef des Carabins. Ce dernier cherche toujours à améliorer ses connaissances en volleyball. Depuis de nombreuses années, il parcourt le monde afin de participer à différents événements. Notamment, il a pris part à son septième championnat du monde avec l'équipe canadienne au début de l'automne dernier en tant que dépisteur.

Source : Mathieu Dauphinais, agent d’information sportive