La nouvelle réalité de Gabriel Chancy
Depuis qu’il a débuté à jouer au volleyball, Gabriel Chancy n’a jamais passé cinq mois sans toucher à un ballon. En raison de la pandémie de la Covid-19, c’est toutefois ce qu’il vient de vivre.
L’ancien passeur des Carabins reprend toutefois le temps perdu, lui qui a rejoint le programme d’excellence national, à Gatineau, la semaine dernière.
En ce moment, on fait vraiment beaucoup de volume, a mentionné Chancy. On pratique deux fois par jour pour un total d’environ six heures et tout ça du lundi au vendredi. Au début ce n’était pas facile, mais on commence à s’habituer tranquillement.
Aux yeux du grand public et des amateurs de volleyball, Gabriel a bien peu de faiblesses lorsqu’il saute sur le terrain. À ce niveau, ce sont les détails qui font la différence et c’est exactement sur ça que l’accent est mis pour l’instant.
Depuis qu’on est ici, on expose et on travaille tous sur nos faiblesses. Quand j’étais à l’université, on manquait de temps par moment, alors on tentait de les camoufler et d’établir un plan de match qui permettait à chaque joueur d’utiliser ses forces. Là, on est ici seulement pour pratiquer. Il n’y a pas de match à l’horaire, alors on fait des répétitions et on pratique tous les aspects sur lesquels on n’est pas à l’aise. On touche des milliers de ballons par jour et on sait que ça va payer.
La suite des choses
Le rêve de Gabriel a toujours été très clair: jouer au volleyball professionnel. Même si ses plans ont ralenti quelque peu, c’est toujours l’objectif ultime et il est très confiant que les choses vont finir par se placer.
Cette année, le programme d’excellence est à son plus haut niveau. Habituellement, c’est fait pour les joueurs qui ont terminé leur parcours universitaire et qui espéraient jouer chez les pros un jour. On peut voir ça comme une année de transition.
Cette année, les meilleurs joueurs qui auraient pu passer chez les pros immédiatement ont vu leur plan changer en raison de la Covid. Beaucoup d’équipes ont des problèmes financiers, donc des joueurs de haut calibre sont venus ici. Habituellement, tu t’inscris pour participer au programme d’excellence, mais cette année c’était par invitation seulement.
De mon côté, je vois des opportunités, mais je préfère attendre la bonne. Je veux me retrouver avec une équipe gagnante, qui a un bon entraîneur et qui développe bien ses joueurs. Mon plan serait de rester ici pour la fin de l’année et me trouver un contrat en janvier. C’est le plan, mais tout peut changer très vite!
La vie hors du volleyball
Afin de pouvoir recommencer à pratiquer son sport favori, Gabriel a dû quitter Montréal et se trouver un appartement à Gatineau.
C’est donc là qu’il passe la majorité de son temps à jouer au volleyball, se reposer, lorsqu’il a le temps, et à étudier!
J’avais terminé mon parcours académique à l’UdeM, mais je me suis inscrit au MBA en ligne, en gestion des affaires numériques, à l’Université Laval. Ma vie ressemble donc à jouer au volleyball, étudier et me reposer. Ça peut paraitre tranquille, mais pour le moment j’adore ça!
La saison dernière, Gabriel et ses coéquipiers n’ont pas été en mesure de terminer leur saison en raison de la Covid-19. Advenant le cas qu’il puisse revenir pour une dernière saison universitaire en raison des nouvelles règles d’admissibilités, ce serait donc pour le Rouge et Or. Questionné à savoir si cela était une possibilité, sa réponse a été claire!
NON, a-t-il lancé en riant!