Laplante à travers le monde

Montréal, le 30 septembre 2010 – L’entraîneur-chef des Carabins de l’Université de Montréal, Georges Laplante, a parcouru le monde grâce à sa passion pour le volleyball. Il est l'une des rares personnes à participer présentement à un septième championnat du monde. Cela se déroule en Italie du 25 septembre au 10 octobre.

Malheureusement, l'équipe canadienne n'a pas réussi à atteindre la deuxième ronde. Sa grande victoire sur la Serbie lors de la phase de groupe du premier tour n'a pas été suffisante. Une défaite face à l'Allemagne a finalement mis fin aux espoirs des Canadiens de poursuivre l'aventure. Cela n'a pas empêché le meneur des Bleus d'apprécier son expérience.

Il y remplissait les fonctions de dépisteur pour la formation canadienne. En plus d'apporter des conseils à l'équipe, il observait leurs prochains adversaires et s'occupait de la préparation vidéo. C'est un rôle qu'il a tenu à quelques reprises déjà. Il a également agi en tant qu'assistant-entraîneur en 1994, en Grèce. Cet événement n'a lieu qu'une fois aux quatre ans.

Remplir une telle tâche nécessite d'avoir vu beaucoup de volleyball et de posséder une expérience pertinente au niveau international. « C'est toujours drôle de voir un entraîneur de Sport interuniversitaire canadien qui se joint à l'équipe nationale, mais qui n'a aucune idée du niveau de jeu », affirme Laplante. Ce dernier a participé à son premier championnat du monde en 1986, en France, lors d'un stage d'entraîneur.

Selon l'entraîneur-chef de l'équipe nationale, Glenn Hoag, il est important de s'investir dans le développement de son équipe tout en gardant un œil sur l'évolution des meilleurs joueurs au monde.

Un programme qui cherche toujours à se développer
Selon Georges Laplante, Glenn Hoag a beaucoup apporté à l'équipe canadienne depuis son arrivée. « Son leadership et sa grande éthique de travail ont été marquants, affirme Laplante. C'est dommage qu'il ne demeure pas au Canada durant l'hiver pour entraîner nos jeunes. » Hoag, originaire de Sherbrooke, a la possibilité de continuer son développement personnel en entraînant des clubs européens.

Laplante a la chance d'avoir pu voir de près l'évolution du volleyball sur la planète depuis plus de 25 ans. « Je dirais qu'on voit une plus grande parité, déclare-t-il. Auparavant, nous n'aurions jamais pu voir Porto Rico offrir une aussi belle opposition à un pays comme la Russie. Lors du tournoi, le Cameroun a également causé une grande surprise en battant l'Australie. L'internet a véritablement amené une mondialisation du sport. Les joueurs ont beaucoup plus de facilité à se rassembler au sein des différents clubs et à se faire valoir.»

Un bel engouement pour le tournoi
Beaucoup de spectateurs viennent assister aux matchs présentés dans six villes différentes. Il y aurait eu plus de 30 000 spectateurs lors du premier jour seulement. L'équipe italienne a attiré 10 000 amateurs et il ne resterait plus de billets pour les finales.

Ce volleyball de haut niveau inspirera sans doute Georges Laplante pour la prochaine saison. Il devra bientôt reprendre l'avion pour venir compléter la préparation de l'équipe masculine des Carabins. La saison régulière s'amorce le 29 octobre avec un tournoi interligue à l'Université Laval.