Les Carabins perdent le premier chapitre face à Laval
Comme c’est le cas à presque chaque affrontement entre le Rouge et Or et les Carabins, le match s’est décidé dans les toutes dernières secondes. Cette fois, ce sont les joueurs de l’Université Laval qui sont sortis victorieux par la marque de 12-7, samedi après-midi, dans un CEPSUM rempli à pleine capacité.
L’attaque des Bleus a repris le ballon avec moins de deux minutes à faire, mais le dernier coup de sifflet s’est finalement fait entendre avant que les protégés de l’entraîneur-chef Danny Maciocia réussissent à ajouter sept points au tableau.
Au final, c’était un bon match, mais on a manqué d’exécution sur quelques jeux, a admis Maciocia. Quand on perd un match par cinq points, ce sont les petits détails qui font mal.
C’est Gabriel Archambault qui a débuté le match au poste de quart-arrière. En une demie, l’étudiant en médecine a réussi cinq de ses neuf passes pour 28 verges et une interception.
Amené en relève après la mi-temps, Dimitri Morand (Sciences de la communication) a pour sa part complété huit de ses 17 relais pour 74 verges et un larcin.
Ils ont bien fait dans les circonstances, mais on ne les [nos quarts-arrières] a pas aidés, a ajouté le coordonnateur offensif de l’équipe Gabriel Cousineau. Tout le monde a sa part du blâme et on ne peut pas utiliser les absents comme excuse. Les joueurs ont tous des répétions en pratique et peu importe qui est sur le terrain, ils doivent être prêts.
Les Carabins étaient notamment privés des services des receveurs vedettes Louis-Mathieu Normandin (Comptabilité CPA, HEC Montréal), Kevin Kaya (Année préparatoire) et Guillaume Paquet (Administration, HEC Montréal) en raison de blessures.
C’est Morand qui a réussi le seul majeur de la journée. Il a lui-même couru sur une verge pour porter le pointage à 9-7.
Au football, tu gagnes ou tu apprends, a humblement expliqué Morand, un ancien du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. J’ai fait deux erreurs coûteuses, mais on va se regrouper et se reprendre la semaine prochaine. Jouer devant autant de personnes c’était exceptionnel et on a vraiment utilisé leur énergie.
Immédiatement après le touché, la défensive s’est amenée sur le terrain et Philippe Lemieux-Cardinal (Kinésiologie) ainsi que Brian Harelimana (Arts et sciences) ont chacun réussi un sac du quart ce qui a bruyamment fait réagir la foule réunie au CEPSUM.
La défensive a bien fait, mais c’est toujours bien d’aller chercher un ou deux revirements pour donner un coup de main à notre attaque, a dit Maciocia qui agit également comme coordonnateur défensif.
La défensive tient le coup
Dans un match où aucun touché n’a été inscrit par le Rouge et Or, la défensive des Carabins a une fois de plus été dominante.
Dans les premiers instants de la rencontre, le Rouge et Or a repris le ballon en territoire ennemi à la suite d’une interception, mais deux sacs du quart consécutif ont permis aux favoris de la foule de s’en sortir.
Au final, la défensive a limité le Rouge et Or à quatre placements.
Moment inquiétant
En première demie, un moment inquiétant est survenu, lorsque le joueur de ligne offensive Arnaud Gendron-Dumouchel (Éducation physique et santé) a subi une blessure à la cheville droite. Le colosse de 6 pi 9 po et 318 livres a dû quitter le terrain sur une civière et la foule lui a servi une chaleureuse et bruyante ovation.
Le joueur de cinquième année a été repêché par les Blue Bombers de Winnipeg en quatrième ronde du plus récent repêchage de la Ligue canadienne de football.
Ça fait mal au cœur et ce n’est jamais plaisant à voir, a avoué Maciocia. C’est certain que ça a un impact sur le reste de l’équipe, mais ça arrive au football. J’ai hâte d’avoir de ses nouvelles et j’espère qu’il sera de retour bientôt.
Les Bleus prendront la route pour la première fois de la saison samedi prochain en rendant visite au Vert & Or à Sherbrooke.