Dequoy veut faire sa place avec les Packers
« Il y a de très bons joueurs ici, mais je sais aussi que je suis un bon joueur et que je peux faire l’équipe. »
L’ancien demi défensif des Carabins Marc-Antoine Dequoy a profité d’une journée de congé mercredi, sa dernière avant le début officiel du camp d’entraînement des Packers de Green Bay, pour rencontrer les journalistes montréalais.
Dequoy, qui a paraphé une entente comme joueur autonome avec la mythique formation du Wisconsin au terme du dernier repêchage de la Ligue nationale de football (NFL), est débarqué en sol américain le 25 juillet. Il a depuis enchaîné les tests de dépistage de la COVID-19, des examens médicaux, des réunions et des séances de conditionnement physique.
Dès ses premiers pas dans l’entourage des Packers, l’athlète de 25 ans natif de l’Île Bizard a amorcé son apprentissage de la vie d’un athlète professionnel.
L’organisation ici est tout simplement superbe. Ils nous aident à agir comme des professionnels, et nous montrent ce qu’on doit faire pour demeurer longtemps dans cette ligue. Le football ici, c’est un métier. Rien n’est tenu pour acquis. Si tu ne fais les efforts supplémentaires, ou tu n’entreprends pas tout à 100%, tu peux te faire libérer.
L’ancien étudiant en jeu vidéo à l’UdeM sait que son premier camp d’entraînement professionnel ne sera pas comme les autres. En plus des nombreuses mesures de sécurité mises en place, les entraînements seront moins nombreux et il n’y aura pas de matchs préparatoires. Il faudra donc saisir chaque occasion de démontrer son talent.
« Le plus gros défi, c’est la préparation mentale, maintient Dequoy. Il faut être mentalement prêt à tout moment, puisque les répétitions en pratique seront limitées et la saison commence bientôt. Si tu as la chance d’être sur le terrain, tu dois connaître tes jeux et être prêt mentalement. »
C’est pour être prêt à toute éventualité que Marc-Antoine prend le temps de visualiser ses entraînements et mémoriser son cahier de jeux tous les soirs dans sa chambre d’hôtel, après des journées chargées de plus de 14 heures de travail.
Pour réussir, il faut apprendre vite, mais la chose la plus importante, c’est de comprendre nos erreurs et de ne plus les refaire, souligne le joueur défensif par excellence du circuit universitaire québécois en 2018. De plus, on doit démontrer qu’on est polyvalent, et que l’équipe peut compter sur nous.
Se démarquer partout, un atout
Le camp n’est pas encore officiellement commencé que Dequoy a déjà dû faire preuve de polyvalence. Depuis son arrivée à Green Bay, il doit maîtriser trois positions sur le terrain : demi de coin, demi défensif et demi de sûreté.
Loin d’être intimidé par la tâche, l’ancien des Nomades de Montmorency estime être à l’aise à toutes ces positions, et il est conscient que sa porte d’entrée dans l’équipe demeure les unités spéciales.
Son objectif demeure de mériter une place dans l’équipe pour la prochaine saison, que ce soit au sein de l’alignement régulier de 53 joueurs ou parmi l’équipe de réserve.
Lorsque tu arrives au camp en tant que recrue, tu ne sais pas trop à quoi t’attendre, car tout est nouveau. Mais j’ai vu dès les premières séances que je peux jouer avec ces gars-là.
Le camp d’entraînement des Packers de Green Bay s’amorcera officiellement samedi. La première séance avec contact devrait avoir lieu lundi ou mardi.