Passer à l’étape supérieure
Depuis qu’il a huit ans, François Hamel joue au football et chaque fois qu’il atteint un nouveau niveau, il a en tête ce qu’il doit accomplir pour accéder au prochain. Maintenant âgé de 23 ans, ce sont les rangs professionnels qu’il vise et son périple débute cette semaine avec sa participation au Défi Est-Ouest.
La majorité des meilleurs espoirs en vue du repêchage 2019 de la Ligue canadienne de football (LCF) sont réunis à Québec afin de participer à quelques séances d’entraînement et à un match qui aura lieu samedi.
Mardi, les joueurs se sont également soumis à une panoplie de tests physiques qui permettent aux recruteurs des équipes de se faire une première idée sur les futurs espoirs.
Ça s’est bien passé, a lancé sans hésiter le demi défensif de 5 pi 8 po. Le « Combine » ce n’est jamais mon fort, mais j’ai bien fait au test de changement de direction.
Conserver sa concentration
Lorsque les opportunités de se faire remarquer par les dirigeants commencent à apparaître, il peut être difficile pour un athlète de ne pas s’imaginer atteindre les rangs professionnels. Il est toutefois primordial de demeurer concentré sur l’objectif principal, soit performer dans son sport.
Je me dis que j’ai peut-être des chances, a admis celui qui n’a pas encore eu de discussion avec les équipes de la LCF. Si je mets autant d’effort dans ma préparation que ce que j’ai fait depuis le début de l’hiver, j’ai des chances. C’est un sentiment plaisant !
Si certains athlètes carburent à la pression, il faut savoir bien doser les choses. Le processus qu’entament les joueurs est long et ne doit pas devenir une distraction qui pourrait leur nuire.
Je vois cette opportunité comme une semaine d’expérience supplémentaire. Je côtoie plein de nouveaux joueurs et de nouveaux entraîneurs. Ce qui m’excite le plus, c’est de penser à la saison qui s’en vient. C’est ça le plus important!»
Utiliser ses forces
Partout où il est passé, François n’a jamais été le plus grand, le plus gros, ou le plus rapide. Il sait toutefois comment utiliser ses forces afin de faire sa place parmi les meilleurs joueurs universitaires au pays.
Ce n’est pas un secret pour personne, les situations d’homme à homme ce n’est pas ma force, a franchement avoué l’étudiant en éducation physique et santé. Je suis toutefois excellent pour lire le jeu et c’est ce qui me permet d’avoir ma place sur le terrain. Il y a d’excellents joueurs ici, mais je sais que j’ai ma place.
Après avoir passé un hiver dans le gymnase, le fait de passer autant de temps sur le terrain peut devenir difficile pour les joueurs et leur corps. Il est donc important d’avoir une discipline exemplaire, un autre aspect avec lequel l’ancien des Cheetahs du Collège Vanier n’a pas de difficulté.
C’est vraiment une semaine chargée de football et il ne faut rien faire d’autre. Mes jambes sont mortes, surtout avec le camp printanier des Carabins qui avait lieu la semaine passée.»
François profitera donc de cette expérience au maximum, avant de revenir à Montréal pour poursuivre sa préparation en vue de la prochaine saison des Bleus qui débutera le 18 août.