Quand football rime avec famille, fierté et philanthropie
Vincent Dequoy, amateur de football, entrepreneur chevronné et fier parent d’un alumni Carabins, partage la réflexion qui l’a amené à devenir Gouverneur des Carabins par son appui généreux à l’Université de Montréal pour le programme de sport d’excellence.
Quand Vincent Dequoy parle de football, son regard s’allume parce que c’est une passion, bien sûr, mais surtout parce qu’il la partage avec ses fils.
Mes deux gars ont commencé à jouer très jeunes, je les ai entraînés au début et je les ai suivis par la suite. On a commencé au début des années 1990, ça fait longtemps qu’on parle de football chez nous !
Voyant que son fils Marc-Antoine se destinait aux plus hauts niveaux sportifs, Vincent Dequoy s’est rapproché avec lui des meilleurs talents dans le football universitaire. Sensible à l’importance de soutenir le sport étudiant, il s’est impliqué rapidement comme donateur et comme parent. Il a participé trois fois au Caucus des leaders, une soirée annuelle de financement qui était organisée par l’équipe de football des Carabins avant la pandémie. Un souvenir marquant pour le tandem père-fils est d’ailleurs le Caucus durant lequel Marc-Antoine a été invité par Danny Maciocia à porter le drapeau des Carabins – un moment fort qui amènera le jeune étudiant-athlète à se joindre en 2015 aux Carabins, juste après la conquête de leur première Coupe Vanier.
Pendant les années où Marc-Antoine Dequoy a porté l’uniforme des Bleus, son père s’est immergé dans la grande famille des Carabins. Du comité de parents des étudiants-athlètes de football à la grande rivalité avec le Rouge & Or de l’Université Laval, Vincent Dequoy se remémore avec émotion ce passage marquant dans sa vie et dans celle de son fils.
S’il est devenu Gouverneur des Carabins par son appui philanthropique généreux et celui de sa compagnie de l’époque, Groupe QMD, et s’il ne manque presqu’aucun match de football malgré qu’il suive aussi ceux de Marc-Antoine qui est aujourd’hui un joueur étoile des Alouettes de Montréal, c’est parce qu’il croit aux fondements du programme des Carabins.
Il ne faut pas oublier que la mission des Carabins, c’est former les leaders de demain. C’est vrai pour tous les sports. L’organisation forme les jeunes, les aide pour qu’ils réussissent à l’école et sur le terrain. Comme parent, c’est ce qu’on recherche !
Pour Vincent Dequoy, « l’expérience Carabin » d’un étudiant-athlète ne s’arrête pas avec la fin de son parcours sportif, car la réussite académique de chacun est essentielle. De plus, pour lui, les alumni doivent devenir des ambassadeurs du programme car ils ont un rôle unique à jouer pour soutenir les prochaines générations. À ses yeux, c’est la priorité pour le développement du programme de sport d’excellence, dont les valeurs sont un tremplin pour les jeunes.
Ce dont je suis le plus fier, c’est de l’homme que Marc-Antoine est devenu. Je parle du fait qu’il est un bon ambassadeur, qu’il est un homme qui a intégré les valeurs que sa mère et moi lui avons montrées, tout comme son frère.
Ce sens des valeurs, c’est ce qui guide Vincent Dequoy dans son propre parcours. Comme entrepreneur, il a toujours misé sur la qualité des employés quand il a acheté des entreprises, une façon de penser qu’il a intégrée quand il jouait lui-même au football dans sa jeunesse. Les parallèles entre son sport et son approche en affaires sont frappants : l’équipe, c’est plus que la somme des individus; on a beau avoir une stratégie, c’est l’exécution qui est importante; si on n’a pas de chimie dans l’équipe, ça ne marchera pas.
C’est en connaissance de cause qu’il parle de l’impact d’un programme de sport d’excellence dans la trajectoire d’une vie. Revenant sur les fondements du programme des Carabins, il conclut en rendant hommage à celui qui l’a inspiré quand il était jeune et qui a relancé l’équipe de football des Bleus en 2001, équipe qui a propulsé son fils vers une brillante carrière professionnelle et qui attire chaque année des talents prometteurs pour l’avenir.
J’ai joué de 1979 à 1985, à l’époque où Jacques Dussault commençait à développer le football en français au Québec. Je n’ai pas eu la chance de jouer à ce niveau-là, mais c’est lui qui a ouvert la voie pour les générations qui ont suivi. C’est un modèle pour nous tous !