Une visite qui fait sourire les enfants
Le receveur de passes des Carabins Louis-Mathieu Normandin n’a plus à prouver son dévouement envers ses études ou la pratique de son sport. L’étudiant en administration désirait maintenant s’impliquer davantage socialement et il en a profité pour mettre un peu de soleil dans la vie de certains enfants aux prises avec des maladies.
Louis-Mathieu a réuni 12 de ses coéquipiers et ils se sont rendus au CHU de Sainte-Justine, mercredi, afin de rendre visite à plusieurs enfants ainsi qu’à leur famille.
C’était l’une de mes résolutions en 2018 de m’impliquer davantage dans la communauté. À l’école ça va bien et au foot aussi. C’est au niveau de l’implication qu’il me manquait quelque chose.
Ça m’a vraiment fait plaisir de venir au CHU. Je suis né à Sainte-Justine et j’habite juste à côté, alors c’était vraiment naturel pour moi. On s’est séparé en trois groupes pour couvrir le plus de chambres possible et on est parti!
Parfois, ça ne prend pas grand-chose pour amuser des enfants qui n’ont pas la chance d’avoir un quotidien facile et Louis-Mathieu l’a très bien compris.
On voulait seulement les divertir, a simplement admis l’instigateur du projet. On parlait avec eux et on voulait leur mettre un sourire aux lèvres. On se promenait et on allait les voir un peu au hasard!
Une visite marquante
Malgré tout l’effort qu’ils déploient afin de s’apparenter à des durs à cuire sur le terrain, les joueurs qui ont participé à la visite ont vraiment été touchés.
Il y avait une petite fille qui avait un cœur de Berlin [cœur artificiel], mais elle avait tellement d’énergie! On a joué à cache-cache et elle nous a vraiment fait rire!
D’autres gars ont eu la chance de discuter avec un petit groupe de filles souffrant d’anorexie et ça les a marqués.
Celui qui entamera sa quatrième année avec les Carabins à l’automne prévoit organiser une autre visite en mai, afin de permettre à d’autres coéquipiers de pouvoir vivre cette expérience unique.
Il y a beaucoup de joueurs qui ont manifesté leur intérêt. On ne voulait pas être trop nombreux pour ne pas déranger, mais on va y retourner c’est certain.